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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 13:33

...

Première surprise d'Uranus...

... L'accident...


Au niveau médical

La définition médicale de l'entorse de cheville est la lésion d'un ligament n'entraînant pas une perte permanente des rapports normaux d'une articulation. Ceci distingue l'entorse de la luxation pour laquelle l'articulation perd ses rapports normaux de façon permanente.

Les ligaments sont des haubans tendus d'un os à un autre autour ou au milieu de l'articulation. Leurs rôles est de permettre aux surface articulaires de rester bien en contact lors des mouvements. Ils assurent ainsi la stabilité de l'articulation. Très souvent, il existe plusieurs faisceaux pour un même ligament. C'est la lésion de ce ligament qui définit  l'entorse. 

Classiquement, l'entorse de cheville correspond à une atteinte les ligaments externes entre le tibia, le talus (ancien astragale) et le calcanéus. Par extension, on entend par entorse de cheville les entorses de n'importe quelles articulations de la cheville et du pied. Plusieurs articulations sont concernées :

  • Articulation talo-crurale (entre le tibia, le talus et le calcanéus) avec 2 types d'entorses soit externe (l'entorse classique) soit interne (beaucoup plus rare)
  • Articulation sous-talienne (entre le talus et le calcanéus) et médio-tarsienne entre le talus, le naviculaire (ex-scaphoide tarsien) et le cuboïde : entorse du médio-pied, souvent liées,
  • Articulation entre naviculaire, 1er métatarsien et les 3 cunéiformes : entorse de Lisfranc


 

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Au niveau symbolique


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TALOS. Essentiellement, Talos est le gardien de la Crète. Doué d'une vigilance infatigable, il avait été choisi par Minos pour cet office, ou encore par Zeus, pour protéger l'île de sa chère Europe. Chaque jour, il faisait, en armes, trois fois le tour de la Crète. Il em pêchait les étrangers d'y pénétrer, mais aussi les habitants d'en sortir sans la per­mission de Minos. C'est pour lui échapper, semble-t-il, que Dédale dut choisir la voie des airsLes armes favorites de Talos étaient d'énormes pierres, qu'il pro jetait à une grande distance. Mais les “immigrés clandestins” avaient à redouter encore d'autres dangers de la part de Talos, même s'ils réussissaient à franchir ce pre mier barrage. Quand il les attrapait, Talos sautait dans le feu, portait son corps mé tallique au rouge et, se précipitant sur les malheureux, les étreignait et les brûlait.

Ce Talos était invulnérable sur tout son corps, sauf au bas de la jambe, où se trou vait une petite veine, fermée par une che ville. Lors de la venue des Argonautes, Médée réussit, par ses enchantements, à déchirer cette veine, et Talos mourut. Une autre version racontait que Poeas, le père de Philoctète, et l'un des Argonautes, avait percé cette veine d'une flèche.”

 

Au niveau psychosomatique


La cheville est "la porte de l'implication", dans notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes, en particulier en regard de notre capacité à décider.

Les maux de cheville indiquent que nos positions, critères de vie, façon dont nous nous plaçons officiellement par rapport à l'autre, ne nous satisfont plus. Cette cheville foulée oblige à s'arrêter par impossibilité de continuer à avancer dans cette directionLes maux de la cheville gauche marquent, plus précisément, une tension en relation avec la symbolique Yang, masculine, paternelle, représentée, pour un adulte, par le supérieur hiérarchique.

 

 Les questions que posent les problèmes de cheville:

"Comment j'articule mes façons d'agir, d'avancer dans mes actes ? Mes actes sont-ils justes ? Le résultat de mes actes est-il fluide ? Ne serai-je pas allé trop vite ? N'aurais-je pas "raté une marche ?"

 

Marcher avec une entorse de la cheville oblige le genou à prendre le relais c'est-à-dire : "les pas que je fais dans la vie sont-ils en adéquation avec mon désir profond ? 

 

Dans la symbolique du corps, les chevilles permettent la rotation du pied. Elles représentent la flexibilité relative à une direction ou à des changements d'orientations. L'entorse, elle, ou la foulure exprime le plus souvent un refus de se conformer à une direction que l'on nous impose. Se pourrait-il encore que vous vous reteniez d'avancer dans la direction vers laquelle vous aspirez ?
Une entorse nous impose un arrêt. Pourquoi ? Ne serait-ce pas la seule façon de nous faire comprendre qu'il est temps de s'arrêter pour faire le point sur notre situation ? 
Si vous arrivez à trouver une réponse et que vous en prenez véritablement conscience, c'est 50 % de la guérison.

 

Les chevilles : difficulté à bouger

« Les entorses, douleurs et traumatismes aux chevilles vont nous parler de nos difficultés de relations, dans le sens où nous manquons de stabilité ou de souplesse par rapport à elles. Elles signifient que nous traversons une phase dans laquelle nos positions, nos critères de vie, la façon avec laquelle nous nous “plaçons” officiellement par rapport à l’autre ne nous satisfont plus et que nous avons de la difficulté à en changer, à “bouger”. Nous nous obligeons alors à l’arrêt, car nous ne pouvons plus avancer dans cette direction. »

Le conflit biologique associé à l'entorse de la cheville parle de "tirage au sort"


Au niveau astrologique

 

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Carte du ciel du 29 septembre 2011 à 14 h 20

 

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Thème de naissance


-       le soleil passe en balance pile en opposition au soleil natal en bélier (qui entre dans une dynamique de conjonction avec Uranus)

-       la lune est en conjonction parfaite à Uranus natal en scorpion

-       Mercure conjoint au soleil et donc opposé au soleil natal

-       Vénus conjointe à saturne en balance opposée à la lune noire natale

-       La lune noire en bélier est en opposition parfaite avec  pluton natal

- Soleil en carré à Mars natal en cancer et à Pluton en capricorne

 

Interprétation...

C'est donc la Lune, qui ce jour là mène la danse entre les planètes du moment et les planètes natales, en activant Uranus natal, ce qui favorise son expression dans une énergie Scorpion. Dans ce thème natal, Uranus est en carré à la Lune natale (en secteur 6 et en verseau). Cet aspect est donc ré-activé ce jour par la conjonction Lune/Uranus, ce qui peut suggérer un problème de santé possible lié au travail et à la cheville, correspondance corporelle du signe du verseau, dont la planète maîtresse est Uranus. De plus, cette énergie "scorpion" qui habite la conjonction Lune/Uranus va résonner activement sur Pluton, maitre du Scorpion, qui se trouve être en carré quasi exact avec le soleil natal en bélier.

Cet aspect activé est également mis en lumière par le soleil en balance qui, le 29/09 est en opposition parfaite à ce Soleil natal en bélier, déjà bien "perturbé" par la conjonction naissante d'Uranus. Ce soleil d'équinoxe d'automne du moment met au défi le "potentiel-vie" de l'individu, mettant tout l'accent sur l'axe Bélier/Balance, comme une possibilité de franchir le seuil d'un nouveau départ. Cette nouvelle orientation invite à dépasser la PEUR de s'engager sur ce chemin, de se CONFRONTER à une vie nouvelle. Guidé par Mercure (qui est conjoint au soleil), c'est au niveau de l'axe des maisons 3/9 qu'il faut chercher des pistes pour incarner le changement en marche: Il doit bien représenter la capacité à sortir des conditionnements mentaux pour élargir son champs de vision (en 9), accéder à un autre niveau de conscience, afin de participer à la réalisation de l'énergie vitale de la personne (soleil en 9). 

Enfin, il semble important de s'arrêter sur la position de la lune noire en bélier en ce mois de septembre qui met au défi le pluton natal, lui rappelant que l'opposition parfaite au soleil natal ne s'est fait que 5 jours après la naissance de l'individu. En effet, Pluton natal étant à 10° balance et Soleil natal à 5° Bélier, il n'aura fallu attendre que 5 jours après la naissance (30 mars 1976) pour que le soleil soit en opposition exacte à Pluton. Rappel en mémoire grâce à l’analogie 1 j = 1 an de ce qui a pu se passer quand l'individu avait 5 ans,  sous la résonance d'une opposition Soleil/ Pluton, peut être un rapport particulier à la mort...

6 avril 1981

=

Diagnostic médical: hyperthermie sévère à cause d'un foyer congestif de la partie basale du poumon gauche/ pneumopathie bactérienne

L'hyperthermie cessera... 5 jours plus tard (le 11 avril 1981)

La configuration planétaire actuelle de Pluton qui est en carré au Soleil natal appuie la possibilité d'une prise de conscience aujourd'hui du sens à donner à cet événement. 

Que pouvait traduire cette pneumonie chez une enfant de 5 ans?

Pourquoi cette mémoire est-elle réactivée aujourd'hui?

D'après l'étude de la lune progressée de l'individu (basée sur le même principe d'analogie 1 j = 1 an), il a fallu 5 jours à la lune, à partir de la naissance pour rejoindre le soleil et entamer un nouveau cycle (NL), le 30 mars 1976. Par analogie, ce nouveau cycle de lunaison résonne avec un nouveau cycle dans la vie de l'individu qui aurait commencé  5 ans après la naissance (exactement le 17 mai 1981). Autant dire, pile après le moment où l'individu a été confrontée à la mort par sa pneumopathie. Un cycle de la lune durant environ 30 j, par analogie toujours, le 2ème cycle de vie de l'individu débute 30 ans après, exactement le 3 février 2011, jour de la nouvelle Lune en verseau, dont le maître est uranus et dont la partie du corps correspondant est... la cheville. 

Cette cheville doit donc amener la personne cette année à faire une relecture de cette épreuve de ses 5 ans, et d'en trouver le sens.



 





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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 13:05

 

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Le 11 mars 2011, à 20 h 45, Uranus entre en Bélier, après une brève incursion au printemps 2010. Voilà 84 ans que la planète n’avait séjourné dans ce signe, ce qui nous ramène aux années 1927 à 1935. Uranus traversera le Bélier jusqu’en mai 2018. Voici d’ailleurs comment le timing de la planète au cours de ces années :

-       de mars 2011 à mars 2012 : Uranus transitera le Bélier entre 0 et 4°

-       d’avril 2012 à avril 2013 : Uranus transitera le Bélier entre 4 et 8°

-       d’avril 2013 à avril 2014 : Uranus transitera le Bélier entre 9 et 12°

-       d’avril 2014 à avril 2015 : Uranus transitera le Bélier entre 13 et 16°

-       d’avril 2015 à avril 2016 : Uranus transitera le Bélier entre 17 et 20°

-       d’avril 2016 à avril 2017 : Uranus transitera le Bélier entre 21 et 24°

-       d’avril 2017 à mai 2018 : Uranus transitera le Bélier entre 25 et 29°

-       En mai 2018, Uranus entrera dans le Taureau. Cependant, on note un petit retour d’Uranus en Bélier entre novembre 2018 et mars 2019, sur le 29e degré uniquement.

 

Durant ce long séjour en Bélier :

-       Uranus stimulera : les Gémeaux, le Lion, le Sagittaire et le Verseau

-       Uranus mettra au défi: le Cancer, la Balance, le Capricorne.

-       En ce qui concerne le Bélier, ce sera à la fois synonyme d’opportunités nouvelles et de changements, comme de stress ou de bouleversements, selon le thème de chacun. 


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Ce que l’on sait d’Uranus en Bélier

Si le Bélier ouvre l’année astrologique, il ouvre aussi, dit-on « les portes fermées » et pas forcément de manière soft… mais plutôt sur un mode « voiture-bélier ». A l’image du printemps et des bourgeons qui explosent, les mots « percée », « renouveau », « audace » ou « pionnier » viennent à l’esprit quand on évoque le Bélier. Quant à Uranus, le Maître du Verseau, il parle de liberté, de libération, d’innovation, de révolution comme un besoin irrépressible de couper court à toute routine, à tout ce qui est convention et convenu, tout ce que la tradition ou l’habitude impose. Uranus parle de progrès, d’expérimentation, d’humanisme comme de dictature.  Aussi la rencontre de la planète et du signe, d’Uranus et du Bélier, ne devrait pas être neutre, puisqu’il faut remonter 84 ans en arrière pour trouver cette même combinaison astrale. Plongeons donc dans nos livres d’Histoire pour nous remémorer ce que vivait le monde à cette époque et nous aurons peut-être une petite idée du climat dans lequel nous pourrions baigner, tout en gardant à l’esprit que le contexte du XXIe siècle n’est plus du tout celui du début du XXe siècle, et plus précisément des années 1927 et 1928. Savez-vous qu’en France, à cette époque, pendant que Jupiter rejoignait Uranus dans le Bélier, on débattait sur une « prospérité authentique » et une « prospérité factice », exactement comme en ce printemps 2010. Or, Jupiter est le symbole même de la prospérité, comme du « tape-à-l’œil » aussi… Jupiter représente également l’idée d’expansion… Or, on sait ce qu’il en advint, un an plus tard en 1929.

Uranus, l’Ouranos grec, appartient à l’épopée saturnienne. L’une des versions grecques du mythe de la Création raconte que « Au commencement de toutes choses, la Terre-Mère surgit du Chaos, et mit au monde son fils Ouranos tandis qu’elle dormait. Du haut des montagnes, il la regardait tendrement et fit descendre une pluie fertile sur ses fentes secrètes et elle donna naissance à l’herbe, aux fleurs, aux arbres et à tous les animaux et à tous les oiseaux qui convenaient à chacun. Cette même pluie fit couler les rivières et remplit d’eau tous les creux, et c’est ainsi que les lacs et les mers furent créés ».

Le mot « Ouranos » (Uranus) signifie en grec : le ciel. Ainsi, tandis que Saturne via Chronos symbolise le Temps, Uranus ouvre l’horizon sur le ciel illimité : l’espace. Le couple Uranus/Saturne qui domine le signe du Verseau, est la personnification du couple espace/temps.

L’étymologie d’Ouranos semble indiquer un lien avec le dieu-berger Varouna. Et son mariage avec la Terre-Mère suggère un fait historique, probablement une invasion indo-européenne très ancienne dans le Nord de la Grèce, de conquérants adorateurs de Varouna.

Il est probable aussi que le dieu phénicien de la lumière, Ur ou Our, soit le même que l’Ouranos des Grecs. Car dans la mythologie grecque, Ouranos dieu du Ciel était considéré comme l’époux, mais aussi le fils, de Gaïa, la Terre. Primitivement, alors qu’il n’y avait que la passivité universelle de l’Abîme, le Ciel et la Terre étaient confondus. Ils se séparèrent en naissant par l’action du souffle su l’Abîme chaotique. Ouranos serait donc à la fois le souffle originel du démiurge, et le Ciel qui se forma sous son impulsion… Uranus est le souffle du feu primordial œuvrant dans l’Abîme.

Dans le mythe, les Cyclopes, enfants d’Ouranos, se révoltent contre leur père ; et lui, alors maître du monde, brise cette révolte en jetant les insurgés au fond des Enfers. Ce sera la perte d’Ouranos puisque cette répression soulève l’indignation de la Terre-Mère : elle poussera Saturne et les Titans contre lui. Ouranos sera massacré brutalement, par surprise, de façon inattendue pour lui. Avec une faucille en silex donnée par Gaïa, Saturne châtre son père alors qu’il dormait. Saturne est alors élu roi de toute la Terre par ses frères et par les Titans. Cependant, en mourant, Ouranos prédit à son fils qu’il sera un jour, lui-même, détrôné par l’un de ses fils. Et puis du sperme et du sang de l’émasculation d’Ouranos se mêlant à l’écume de mer naquit Vénus, la belle d’entre les belles.

 

La conjonction d’Uranus au soleil natal

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La conjonction, surtout d’une planète lourde comme l’est Uranus, est la plus importante des influences. Lors d’une conjonction, il y a passage de quelque chose de vieux à quelque chose de neuf, passage d’une fin de vie à une nouvelle vie, passage par une « mort », une occultation, un passage à vide, une « résurrection » vers une nouvelle existence. A ce moment-là, on devient particulièrement sensible à toute forme de mutation. Selon le rôle que joue Uranus dans votre thème natal et les aspects que la planète reçoit actuellement, ce transit pourra être soit constructif, soit au contraire destructeur. De toute façon, ce transit réserve toujours des surprises et des événements brusques et imprévus, des changements assez radicaux. La situation sociale peut évoluer très rapidement, les hauts et les bas se succèdent. Il faut souvent tout recommencer à zéro et ne compter que sur soi seul. Au plan de la santé, les effets d’Uranus sur le Soleil ne sont pas très agréables, Uranus exerçant une action spasmodiques sur l’organisme : palpitations, contractions. L’état général est toujours assez nerveux, tendu, agité. Pour une femme, cette rencontre astrale correspond souvent au début d’une grande amitié masculine, d’une liaison avec un homme déjà engagé par ailleurs. Des circonstances fortuites pourront par ailleurs troubler les relations conjugales.

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 10:55

 

IMGP2826

 

Huile sur toile (30 x 30 cm)

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 19:35

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 16:21

 

 

IMGP2821.JPG

 

Huile sur toile (40 x 40 cm)

 


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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 15:45

 

« … N’oubliez pas que votre perception du monde est un reflet de votre état de conscience. Vous n’êtes pas dissocié de celui-ci et il n’existe pas de monde objectif ici-bas. Chaque instant, votre conscience crée le monde où vous évoluez. Une des plus grandes révélations survenues dans la physique moderne, c’est celle de l’indissociabilité observateur-observé : la personne qui procède à l’expérience – la conscience qui l’observe- ne peut se dissocier du phénomène observé. Un regard différent amène le phénomène observé à se comporter diversement. Si vous croyez profondément à la dissociation et à la lutte pour la survie, cette croyance se reflétera autour de vous et vos perceptions seront gouvernées par la peur. Vous vivrez dans une espèce de camp de la mort où les corps se battent, s’entretuent et se déchirent. Rien de tel qu’il semble être. Le monde que vous créez et que vous percevez par le biais de l’ego peut sembler un lieu imparfait, un torrent de larmes même. Mais peu importe votre perception. Il s’agit d’une sorte de symbole, un peu comme une image dans un rêve. C’est la façon dont votre conscience interprète la danse moléculaire de l’énergie universelle et interagit avec elle. Cette énergie est la matière première de la réalité dite physique. Vous la voyez en fonction de la naissance et de la mort du corps, ou comme une lutte pour survivre. Il est possible qu’il existe un nombre infini d’interprétations totalement diverses, de mondes tout à fait différents, et c’est en fait le cas, puisque tout dépend de la conscience qui perçoit. Chaque être vivant est en soi une focalisation de la conscience et crée son propre monde. Et tous ces mondes sont reliés entre eux. Il y a le monde de l’humain, de la fourmi, du dauphin… Il existe un nombre incalculable d’êtres dont la fréquence est tellement différente de la vôtre sur le plan de la conscience que vous n’avez probablement aucune connaissance de leur existence ni eux de la votre. Des êtres hautement évolués qui savent reconnaître leur lien avec la source et entre eux vivant sans doute dans un monde qui, à vos yeux, serait un royaume paradisiaque. Et pourtant, tous les mondes ne font qu’un.

            Le Monde humain collectif est en grande partie créé par le niveau de conscience que nous appelons le mental. Et même au sein de ce monde humain collectif, il y a de grandes différences, de nombreux « sous-mondes », selon qu’il s’agisse de ceux qui perçoivent ces mondes respectifs ou de ceux qui les créent. Comme tous ces mondes sont inter-reliés, quand la conscience collective se transforme, cette transformation se reflète également dans la nature et le règne animal. (…)

            Le monde tel qu’il nous apparaît actuellement est, comme je l’ai dit, un reflet du monde de l’ego. Etant donné que la peur est une inévitable conséquence de l’illusion de l’ego, celle-ci domine ce monde. Tout comme les images d’un rêve constituent des symboles de nos sentiments et de nos états intérieurs, notre réalité collective est en grande partie l’expression symbolique de notre peur et des épaisses couches de négativité qui se sont accumulées dans la psyché humaine collective. Nous ne sommes pas dissociés de notre monde… »

 

Eckart TOLLE, « Le pouvoir du moment présent »


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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 13:41

 

... La perception, une lecture du monde...

 

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Nos yeux ne sont pas simplement une fenêtre transparente sur le monde. Voir, c’est être sensible aux informations venues du monde extérieur, mais c’est aussi les sélectionner, les organiser et les interpréter en fonction de nos schémas mentaux. Une perception qui peut être décrite en trois étapes majeures.

Imaginez cette petite scène suivante se déroulant dans un laboratoire de psychologie. Un psychologue demande à une personne présente : 

 
« Que voyez-vous sur la table ? 
– Un livre.
– Oui, naturellement, c’est un livre, mais que voyez-vous en réalité ? 
– Que voulez-vous dire par là ? Je viens de vous dire que je vois un livre, un petit livre rouge avec une couverture rouge. »
 

Le psychologue insiste : 
« Quelle est votre perception réellement ? Je vous demande de la décrire avec la plus grande précision possible. 
– Vous voulez dire que ce n’est pas un livre ? De quoi s’agit-il ? D’un piège ? 
(La personne commence à s’impatienter).

– Oui, c’est un livre, il n’y a pas de piège. Ce que je veux, c’est que vous me décriviez ce que vous observez exactement, ni plus, ni moins. » 
Le visiteur devient très méfiant. 
« Eh bien, dit-il, de l’endroit où je me trouve, la couverture du livre ressemble à un parallélogramme rouge foncé. » 

 
Cette scène a été imaginée par le psychologue George Miller, l’un des pères de la psychologie cognitive (Psychology, the Science of Mental Life, 1962, cité par Manuel Jimenez, La Psychologie de la perception, Flammarion, 1997). Cette petite histoire est destinée à nous montrer comment fonctionne l’acte de perception. Spontanément, on croit voir un livre simplement en regardant sur la table. En réalité, l’on perçoit un rectangle rouge sur un fond gris, mais on sait qu’il s’agit d’un livre. À la perception se superpose une interprétation des données visuelles. Dans l’acte de perception, la connaissance se mêle donc à la pure sensation. 

Trois étapes : sensorielle, perceptive et cognitive

La perception ne se résume donc pas à la simple réception de données venues du réel, comme si nos yeux étaient une fenêtre ouverte sur le monde et le cerveau un observateur passif du spectacle du monde. Les informations en provenance du monde extérieur sont sélectionnées, décodées, interprétées. La perception est une lecture de la réalité. Cette lecture passe par plusieurs étapes mises au jour par les psychologues de la perception. Trois étapes au moins : sensorielle, perceptive et cognitive. 

 
• L’étape sensorielle. Prenons un exemple : je regarde le ciel par un soir d’été. De nombreuses étoiles scintillent et se détachent sur un fond noir. Certains des rayons lumineux envoyés par les étoiles vont finir leur course à travers l’immensité de l’espace dans nos yeux. Le fond de l’œil est tapissé de cellules réceptrices qui recueillent les photons de lumière.
Chacun de ces récepteurs est relié par l’intermédiaire des nerfs optiques à des neurones spécialisés dans la vision. Certains sont spécialisés pour l’analyse de la luminosité, d’autres pour les couleurs, d’autres encore pour les mouvements. Si un point lumineux se met à bouger dans le ciel – étoile filante ou avion –, il sera aussitôt détecté par les capteurs du mouvement. 
Cette première phase de la perception est donc une étape sensorielle, qui passe par des récepteurs spécialisés et permet de repérer les caractéristiques du milieu extérieur.

 
• L’étape perceptive. Survient ensuite une deuxième étape proprement « perceptive ». Bien que les étoiles soient dispersées dans le ciel, sans ordre apparent, le cerveau a tendance à regrouper spontanément les étoiles qui sont proches les unes des autres. Apparaissent ainsi des configurations globales que nous appelons les constellations. Dans toutes les civilisations, les hommes ont perçu dans le ciel ces constellations d’étoiles. Elles ne sont rien d’autre que des configurations visuelles organisées par un cerveau à la recherche de formes globales. Ce traitement perceptif consiste à dépasser les strictes données sensorielles pour les mettre en forme. 
En général, les étoiles sont regroupées entre elles selon une loi de proximité, qui tend à rassembler en un même groupement les étoiles proches les unes des autres. Une autre loi de la perception veut que l’on repère les formes géométriques simples : lignes, cercles, carrés, rectangles. Si de telles figures apparaissent, elles seront immédiatement détectées.
Le repérage de ces formes perceptives a été l’un des thèmes d’étude privilégiés de la psychologie de la forme (Gestaltpsychologie). Les formes nous aident à organiser les données de l’environnement en repérant les distinctions fond/forme, les contours des objets, en déformant ou complétant au besoin les éléments manquants pour redonner aux choses une certaine cohérence.


• L’étape cognitive. La troisième étape est celle de l’interprétation des données. La constellation de la Grande Ourse nous apparaît sous la forme d’une grande casserole céleste ou d’un chariot. Les Anciens, en Occident, l’ont appelée Grande Ourse. C’est en fonction des représentations d’une époque, de ses modèles culturels, que nous allons donner une interprétation à ces formes perceptives. 
Cette étape, purement cognitive, se greffe sur les niveaux précédents de la perception. Elle consiste à attribuer une signification à l’information. La personne qui voyait un livre sur la table ne « voyait » pas un livre, mais simplement un rectangle rouge qu’elle interprétait comme un livre, en fonction de ses connaissances. 
Pour un Martien, ou quelqu’un venu d’une autre civilisation (et qui n’aurait jamais vu de livre), les niveaux sensoriel et perceptif auraient été les mêmes, mais il n’aurait su en déduire (niveau cognitif) les mêmes conclusions.

Extéroception et interception

« L’ennui, avec les humains, c’est qu’ils voient l’univers avec leurs idées plus qu’avec leurs yeux », écrit Boris Cyrulnik. Autrement dit, chez les humains, voir le réel, c’est donc le lire d’une certaine façon. Cette lecture passe par plusieurs dispositifs de traitement de l’information imbriqués. 
Le premier niveau strictement sensoriel de la perception est régi par des capteurs sensoriels qui sont un héritage de notre évolution. Notre vision des couleurs est limitée à un spectre précis. Nous ne voyons ni les rayons ultraviolets ni la lumière infrarouge qui nous entourent (alors que certains insectes ou oiseaux le peuvent) ; de même, la gamme de perceptions sonores est limitée (les ultra- et infrasons existent mais nous ne les percevons pas). Il en va de même pour l’odorat ou le goût. Notre rapport à l’environnement extérieur est donc modelé par la sensibilité de nos capteurs sensoriels. Et ceux-ci diffèrent fortement d’une espèce animale à l’autre. Les êtres humains disposent de plusieurs systèmes perceptifs – vue, ouïe, odorat, goût, toucher – qui participent de « l’extéroception », c’est-à-dire la perception du monde extérieur. Il faut y ajouter la perception interne de notre organisme – appelée « interception » – qui nous permet de ressentir l’état de notre organisme (du mal de dent au plaisir sexuel). À cela s’ajoute la proprioception qui nous renseigne sur la position de notre corps dans l’environnement.
Le filtrage des données de l’environnement est également déterminé par l’attention et la motivation. De nombreuses expériences ont montré que parmi toutes les données saisies par nos sens, seule une partie est traitée au niveau conscient. Un chat qui guette une souris focalise son regard sur sa proie et met en veille toutes les autres informations en provenance de l’environnement. De la même façon, lorsque nous nous concentrons sur une tâche (lire, écouter quelqu’un parler…), d’autres données de l’environnement sont mises en retrait. Voilà pourquoi le son de la musique émise par la radio sort de notre champ de conscience au moment où l’on est plongé dans la lecture.
Notre perception du monde est donc finalisée et orientée en fonction des capacités de nos organes sensoriels mais aussi en fonction de nos centres d’intérêt et de nos connaissances antérieures. Lors d’une marche en forêt, un naturaliste averti ne voit pas la même chose qu’un promeneur du dimanche. S’il peut détecter telle plante rare ou telle trace d’animal, c’est parce que ses « sens sont en éveil » et qu’un long apprentissage l’a rendu sensible à tel ou tel indice de son environnement. 
La perception a donné lieu à de nombreuses théories psychologiques (approche écologique de James Gibson, new look perceptif de Jerome Bruner, théorie cognitive de David Marr) et à de nombreux débats philosophiques (empirisme, phénoménologie, etc.). 
Ces théories se sont toutes inscrites dans le cadre d’un débat traditionnel sur la nature de la connaissance qui oppose les empiristes et les subjectivistes. Ce vieux débat est en passe d’être dépassé par une approche appelée par les philosophes le « réalisme indirect ». Si nous voyons un livre sur la table (et non un cheval ou un encrier), c’est parce qu’en dernier ressort, les données des sens et du monde physique contraignent fortement notre perception. Mais si nous pouvons l’identifier comme un livre, c’est bien parce que nous avons été entourés, dès l’enfance, par des livres.


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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 18:54

 

"Nous sommes les maîtres de notre vie que nous ne contrôlons point..." 


Mais, que veut dire décodage biologique: C'est s'attacher à déchiffrer l'origine du conflit  biologique de la personne  qui se manifeste dans son corps par une maladie ou un état dépressif.

Cet outil thérapeutique s'appuie sur les travaux du docteur  Hamer et sa fameuse loi d'airain ou DHS (Dirk Hamer Syndrom), du nom de son fils Dirk Hamer 

"Un conflit psychologique et biologique suraigu, soudain,  vécu dans l'isolement". En effet, suite à la mort subite de son fils, tué devant ces yeux, le Docteur Hamer a déclaré un cancer des testicules. Médecin chef d'un service de cancérologie en Allemagne, il s'est mis à prouver de façon méticuleuse que le lien entre la mort de son fils et son cancer n'était pas une utopie. Il en est arrivé à la conclusion que chaque conflit correspond à une zone du cerveau bien précise qui, lui, correspond à un organe. 

Mais cela n'est pas suffisant, il faut ajouter le ressenti de la personne lors de l'évènement psycho affectif qu'elle va vivre. En effet, autant de personnes autant de ressentis différents.

Sur 3 personnes face à la même situation, la première vivra l'évènement dans un ressenti de perte et l'organe touché pourra être un ovaire chez la femme ou les testicules chez l'homme, la seconde dans un ressenti indigeste qui correspondra au niveau du corps à l'estomac, la troisième comme de l'ignominie correspondant au pancréas. A chaque ressenti une connexion directe à une partie du cerveau va se faire qui à son tour délèguera au corps pour enlever la surchauffe dangereuse qui pourrait apporter un stress trop intense et dégrader les fonctions de survie propre au cerveau. 

Aucune maladie n'est anarchique, tout est parfaitement orchestré par le cerveau afin de donner du temps à la personne pour trouver le moyen de se guérir. Le cerveau, s'occupe avant tout de la survie de l'individu, et non pas de ses états d'âme, de ses émotions. Il est le patron du corps et fait en sorte que l'être vivant puisse le rester pour la minute qui suit. Pensez-vous à respirer, digérer ? Non, c'est le cerveau qui s'en occupe,  comme il va s'occuper de la survie de la personne confrontée à un état de choc émotionnel important,  en déléguant au corps le choc psycho affectif, c'est ce que l'on appelle "somatiser". Ainsi les fonctions du cerveau restantes alertes, la personne peut continuer à survivre.

En résumé: Conflit DHS =  1 ressenti = 1 zone du cerveau  =  1 organe.

Selon Hamer, 100% de nos cancers sont en relation avec un choc émotionnel.

Hamer est un homme de terrain qui a prouvé la justesse de ses recherches, en guérissant  des personnes atteintes de cancer. Ses travaux ont été  reconnus par l'ordre des médecins, Aujourd'hui qu'en est-il de lui???

De tous temps les grands précurseurs, les pionniers géniaux ont été poursuivis et traités d'hérétiques pour que seulement quelques 50 ou 100 cent ans plus tard leurs travaux soient reconnus d'intérêts publics. Pour n'en citer que quelques uns, Copernic, Galilée, Tesla, Steiner...  Il faut être prudent lorsque l'on s'avise à déranger les croyances établies, l'humain a tellement besoin d'ancrer sa sécurité intérieure et extérieure sur un listing d'idées et de schémas,  et il n'est jamais facile de se remettre en question une croyance à laquelle on a cru.

 

Par ses travaux, le Docteur Claude Sabbah a considérablement fait avancer les recherches d'Hamer. En effet, Claude Sabbah avec la "Biologie des êtres vivants" a démontré, qu'à un conflit déclenchant il y avait pratiquement toujours un conflit programmant. Cela veut dire que, ce qui va déclencher la maladie ou la dépression 3 mois, 6 mois ou 1 an avant, n'est pas forcément l'origine de cette maladie Ce sont comme des copies du premier A, que l'on pourrait appeler A', A", A'" etc... C'est après avoir constaté que certains des malades de Hamer rechutaient quelques années après, que Sabbah en est venu à cette conclusion. Il faut retrouver le "A" d'origine pour définitivement éradiquer le conflit.

L'origine de la maladie, de la dépression ou du mal être de la personne peut se trouver soit dans sa vie et l'on parle de CYCLES CELLULAIRES MEMORISES ; soit dans la période de sa conception jusqu'à sa naissance, c'est LE PROJET SENS ;  soit en amont, par une mémoire qui vient de son clan, de sa famille, le déchiffrage ce fera alors en PSYCHOGENEALOGIE.

 

LES CYCLES CELLULAIRES BIOLOGIQUES MEMORISES

C'est le décodage des "cycles cellulaires mémorisés" ou plus simplement l'étude des évènements de la  vie du patient, depuis son premier anniversaire jusqu'à la date de la consultation. Nous vivons le plus  souvent avec des schémas à répétition, comme des divorces, des pertes d'emploi, de la difficulté à trouver un travail stable, des maladies, des relations difficiles avec autrui etc...Marc Frechet, c'est aperçu qu'un évènement vécu dans l'enfance à l'âge de 5ans ou 10 ans se retrouvera 5 ans ou 10 ans plus tard sous une apparence différente mais qui aura pour origine le même choc psycho affectif que la première fois.  C'est comme une date d'anniversaire qui se "fêtera" tous les 5 ans ou 10 ans. Un cycle mémorisé à l'intérieur du cerveau qui se perpétue et se réactive à travers différents évènements de la vie. C'est dans la prise de conscience du choc émotionnel mais aussi dans le déblocage de l'émotion qui est restée comme figée à l'intérieur de la personne, que celle-ci pourra se libérer de cette répétition.

 

LE PROJET SENS OU EMPREINTE DE NAISSANCE

De la période prénatale jusqu' à la date de 1 an.  C'est "Le projet sens" ou l'empreinte de naissance selon Jean-Philippe Brebion, qui  va de quelques mois avant la conception jusqu'aux 12 mois de l'enfant. Françoise Dolto a expliqué et démontré que pendant cette période l'enfant va prendre à 100% toutes les émotions; les désirs, les projets, les chocs, les évènements de sa mère, heureux ou malheureux, comme vrais et siens. Il n'a pas d'identité propre, sa mère et lui sont une seule et même personne, tout ce que la mère va vivre sera "engramme" dans l'imaginal de son enfant,  (inconscient réel de l'enfant et non pas imaginaire), comme des mémoires le plus souvent inconscientes. Cette période va pour tout individu sur cette planète, être sa véritable identité et toute sa vie le cerveau n'aura de cesse que de revenir à cette identité.

Nous portons, le projet de nos parents sans en avoir la conscience  ce qui fait que, souvent,  nous avons du mal à réaliser les notre et à vivre nos rêves!

Je me souviens de cette jeune fille qui ne cessait de demander des câlins, des caresses et des "Je t'aime" à ses parents. A 21 ans,  après l'étude de ces cycles mémorisées rien ne faisait apparaître un manque de présence ou d'attention de la part de ses parents, bien au contraire, enfant désirée, choyée, elle restait dans une demande forte et toujours insatisfaite de cet amour comme pour être rassurée.  En remontant au niveau de sa conception et du vécu parental, je me suis aperçue que le père n'avait pu être présent et disponible durant toute la période allant de la conception au 1 an de l'enfant, Quant à la mère, au moment de l'accouchement, elle sera anesthésiée  pour une césarienne. Le cerveau  qui, comme un ordinateur enregistre le programme et en fait une résultante a mis en mémoire: "Absence de la présence consciente de maman, qui n'est pas la pour m'aider à sortir et, absence de la présence physique de papa qui n'est pas là non plus pour m'accueillir. La résultante de survie du cerveau pour cette jeune fille a donc été: il faut faire du lien car le lien n'a pas existé à ce moment là, mes parents ne m'ont pas donné la sécurité dont j'avais tellement besoin lors de mon arrivée sur cette terre. Elle est dans un conflit de séparation.


Le cerveau va prendre à 100% ce manque de présence et va rester "fasciné" à l'absence vécue dans cette période, puisque, comme je l'ai expliqué plus haut, notre identité pour toute une vie, est ce que nous vivons pendant cette période de 21 à 27 mois autour de la naissance.

Conclusion,  pour résultante de ce programme de "séparation", une grande difficulté à couper le cordon ombilical et à prendre sa vie en main et ceci, tant que nous n'avons pas pris conscience de nos chocs psycho-affectifs inconscients. Jung disait: Tout ce qui ne vient pas à la conscience, revient sous forme de destin".

 

LA MEMOIRE DE NOS ANCETRES OU LA PSYCHOGENEALOGIE

Nous faisons tous partis d'un groupe, d'une famille, d'une tribu, d'une ethnie, d'une culture, d'un environnement économique et social et nous sommes conçus, nous naissons et nous vivons dans cet environnement dont nous sommes imprégnés énergétiquement mais aussi cellulairement. Les mémoires de nos ancêtres coulent en nous, c'est génétique comme d'avoir les yeux bleus car le grand-père avait les yeux bleus ou les cheveux bonds car l'arrière grand-mère avait les cheveux blonds. Nos dons, nos qualités sont aussi issus de certaines mémoires de notre famille. Il en va de même pour les mémoires dont notre clan n'a pas fait le deuil. Ainsi un choc psycho-affectif comme la perte d'un enfant dont la mère n'a pas fait le deuil va se retrouver en aval chez les descendants. La psychogénéalogie existe depuis environ trente ans et devient aujourd'hui une science de plus en plus utilisée dans le monde de la thérapie. Anne Ancelin Schutzenberger avec "Aie mes aïeux", Paola Del Castillo ou encore Jodorowski pour ne citer qu'eux, se sont penchés, à leur manière, sur cet outil thérapeutique et ont démontré l'intérêt de cette démarche pour permettre aux personnes de porter à la conscience que certaines mémoires familiales ou fidélités familiales invisibles donnaient des comportements ou maladies qui étaient en lien direct avec un choc psychologique vécu en amont. C'est ce que l'on appelle la cascade biologique qui peut remonter jusqu'aux arrières grands-parents. C'est une manière pour le cerveau de faire survivre son clan, son espèce aux travers des descendants. C'est le cas de cette jeune femme stérile qui vient de m'annoncer qu'elle était enfin enceinte. Nous avons travaillé pendant 8 séances afin de décoder l'arbre, ou génosociogramme, afin de dévoiler la mémoire qui bloquait au niveau de son utérus.

En effet, en remontant à la 4 ème génération nous avons retrouvé deux de ses aïeules, une morte en couche du côté paternel et l'autre, côté maternel,  ayant perdu un enfant à la naissance. La mémoire mortifère de ce drame se retrouvait chez ma patiente. Le cerveau, engrammé de ce deuil non fait, bloquait le processus de conception, son rôle étant de s'occuper de la survie du clan et de l'individu la solution parfaite qu'il avait mis en place était effectivement de ne pas permettre la fécondation avec une imprégnation qui était premièrement : "Ne pas faire d'enfant car l'enfant meurt à la naissance et, la mère meurt en couche". Ainsi, le  souvenir du clan restait vivant à travers cette jeune femme stérile et, deuxièmement, la survie de l'individu car le cerveau en bloquant la fécondation faisait survivre ma patiente. Le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est réel, virtuel, imaginaire et symbolique, pour lui ce qui c'est passé 20 ans, 50 ans ou 100 avant reste réel! Nous "réparons" nos ancêtres en prenant le poids de leur souffrance sans en être conscients ce qui nous amène à vivre des évènements répétitifs dont la plus part du temps nous ne comprenons pas le sens.

Ainsi nous nous incarnons dans des programmes où nous avons du mal à vivre nos vies.

Mais, cela à t-il un sens?

Oui, si l'on veut bien se donner la peine d'élargir notre vision. Tout ce que nous vivons, me semble être là,  pour nous permettre de mieux nous découvrir, mieux connaître l'être que nous sommes. On ne peut pas guérir ce que l'on ne voit pas. C'est en prenant conscience de nos schémas, de nos souffrances, de nos émotions que nous libérons les poids conscients et inconscients qui nous maintiennent dans un état de survie.

Nous sommes ici pour parfaire une connaissance de nous-mêmes et pour être heureux en réalisant nos souhaits, nos désirs et nos rêves. La maladie, la dépression, les mêmes évènements qui se perpétuent douloureusement nous conduisent à apprendre à  les dépasser en comprenant qu'ils viennent de nos peurs et de nos états de manque.

La guérison n'est pas un état statique dans une notion de temps.

J'aime à reprendre cette image de Jean Jacques Crèvecoeur dans son livre "le langage de la guérison: Imaginez que vous êtes sur un chemin en train de faire du vélo et pour garder l'équilibre il vous faut pédaler. Arrêtez de pédaler et c'est la chute!

C'est la même chose dans nos vies, pour être en forme, en bonne santé, dans un état émotionnel  psychique et physique équilibrés nous devons sans arrêt nous remettre en cause, évoluer, évacuer les émotions qui nous font souffrir, libérer notre orgueil, nos résistances, faire en sorte que notre alimentation puisse donner le meilleur à notre corps, apprendre à se respecter dans nos choix etc.

Chaque fois que nous nous retrouvons devant une difficulté, une maladie nous devrions, en premier, nous poser la question: Qu'est-ce que je n'ai pas compris pour me retrouver dans cet état?

Le corps est un messager merveilleux qui exprime nos maux psychiques afin de mieux nous révéler.

Il n'y a pas de vérité, chacun a sa propre vérité. Il n'y a pas un seul chemin, il y a des chemins et tous conduisent, si nous le voulons bien, à la conscience d'être dans le coeur.

C'est ainsi que l'on passe de l'état de survie à la Vie.

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 07:46

 

 

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 19:07

 

IMGP2816.JPG

 

Huile sur toile (20 x 20 cm)

 

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