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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 14:25

 

 

 

RS moi 2014

 

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 20:27

 

"Il y a des fuites qui sauvent la vie: devant un serpent, un tigre, un meurtrier.

 

Il en est qui la coûtent: la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle de chacun de nous.

 

Comment suspendre cette cavalcade forcée sinon en commençant par nous, en considérant l'enclave de notre existence comme le microcosme du destin collectif? Mieux encore: comme un point d'acupuncture qui, activé, contribuerait à guérir le corps entier?"

 

CHRISTIANE SINGER

Ou cours-tu? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi?

 

 

Qui-fuis-je.jpg

 

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10 mars 2014 1 10 /03 /mars /2014 18:18

 

"Comment sortir de la dépendance affective?"

 

1. L'ombre:

"L'AMERINDIEN"

Souvent représenté l'arc et la flèche à la main, au sommet d'une colline, ou assis en tailleur en cercle avec ses pairs. Cet archétype véhicule avec lui la nostalgie d'une vie heureuse à laquelle des ennemis ont mis fin. Il détient un rôle essentiel: aller chercher les informations dans un autre espace-temps au rytme du tambour et des danses rituelles. Si la communauté est sauvée, il a réussi, tout va bien. Le côté ombre surgit lorsqu'il n'a pas été possible de sauver.

La personne qui active cet archétype a peur de se tromper, ou a l'impression de ne pas avoir fait tout ce qu'il fallait pour que tout aille bien. Un sentiment de peine, voire une affliction résulte des échecs passés et présents. 

 

2. L'émotion:

"LA COLERE"

Si cette émotion est installée depuis longtemps, c'est que l'archétype a "appris" que la colère était la seule réponse possible à ses problèmes. Dans ce cas, elle devient une réponse automatique, monopolisant toute l'énergie et les pensées, et qui empêche de se distancier des événements pour y voir plus clair.

La colère a du bon puisqu'elle oblige à bouger le cours des choses.

Lorsque la colère est refoulée, elle est invisible aux personnes qui entourent l'archétype. On peut toutefois percevoir cette charge émotionnelle à l'intérieur de son corps. Comme une force contenue qui risque de sortir, voire d'éclater à n'importe quel moment... ou bien qui reste là à bouillonner. Avec le temps, elle risque de se transformer en rancune, prête à resurgir dès que survient un événement ou un acte jugé injuste. 

 

3. La lumière:

"L'AIGLE"

Roi des oiseaux, l'aigle majestueux vole si haut qu'il peut aller chercher les messages en s'approchant du soleil, dans des sphères plus élevées. Il montre le chemin de l'éveil et du spirituel. Il aide à prendre de la hauteur pour une décision importante ou une transformation.

La plume d'aigle est d'ailleurs utilisée comme rappel essentiel du voyage spirituel chez les chamans asiatiques ainsi qu'Amérindiens. Cette plume qui symbolise la paix et la guérison, les chamans l'utilisent pour chasser les mauvaises énergies et attirer les bonnes vibrations vers la terre et les êtres humains. 

Son acuité visuelle est un autre attribut: il voit de loin et peut d'un coup d'aile se diriger vers ce qui est juste. A ce titre, il détient la faculté de clairvoyance. Il est doté d'un courage supérieur aux autres volatiles. C'est tout naturellement qu'il symbolise donc l'autorité et représente le masculin et s'autorise à être exigeant avec celui qu'il guide, l'entraînant vers toujours plus d'élévation.

 

4. La ressource:

"LA CONFIANCE"

Renforcer son assurance est un enrichissement qui profitera à la transformation intérieure et à l'évolution. Laisser choisir l'inconscient sans juger. Imaginez un guide tout près. Retrouvez des moments de la vie où la capacité de confiance a été activée.

 

5. La transformation:

"LE DETACHEMENT"

La lame permet de couper le lien qui vous relie à votre ombre. Un moyen de ne plus vous associer à tout ce qu'elle représente. L'ombre représente ce dont on désire se détacher aujourd'hui et qui génère de la colère. 

C'est terminé, ces liens ont assez duré!!!

 

D'après le livre de Lise BARTOLI "Dominer sa part d'ombre


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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 21:13

 

 

Venustransit.jpg

 

 

L'étoile du Berger va passer devant le Soleil, un spectacle visible le 6 juin à l'aube en France.

Avis aux lève-tôt. Les amateurs métropolitains pourront observer le 6 juin dès 5h50 et durant près d'une heure, un Soleil couvert d'un furtif grain de beauté, qui ne sera rien d'autre que Vénus. Un évènement exceptionnel lors duquel Terre, Vénus et Soleil s'alignent parfaitement.

La "traversée" du Soleil débutera le 5 juin à 23h09 et durera sept heures, selon la revue britannique Physics World. Moins spectaculaire qu'une éclipse, ce phénomène n'en reste pas moins la dernière chance de l'observer de notre vivant : un tel alignement ne se reproduira pas avant...105 ans !

N'oubliez pas de porter les lunettes de protection indispensables à la confrontation de la rétine avec l'astre "entaché" d'une étoile du Berger 109 fois plus petite. Il est possible de regarder le spectacle indirectement par projection, par exemple en perçant un trou dans un carton ou via un sténopé, rappelle maxisciences.com.

 

6-juin-2012.gif

 


 

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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 09:46

 

«Ainsi la vie s’écoule-t-elle, tombant dans le néant. L’automatisation dévore les objets, les habits, les meubles, votre épouse et la peur de la guerre. Si toute la vie complexe de bien des gens s’écoule inconsciemment, c’est comme si cette vie n’avait pas lieu . […] Et voilà que pour rendre la SENSATION DE LA VIE, pour ressentir les objets, pour faire de la pierre une PIERRE, il existe ce que l’on appelle l’ART.[…] Le but de l’art est de délivrer une sensation de l’objet, comme vision et non pas comme identification de quelque chose de déjà connu. Le procédé de l’art est le procédé « d’étrangisation » des objets (ostranénie), un procédé qui consiste à compliquer la forme, qui accroît la difficulté,et  la durée de la perception, car en art, le processus perceptif est une fin en soi et doit être prolongé. […] L’art est un moyen de revivre la réalisation de l’objet, ce qui a été réalisé n’importe pas en art. […] Sans image, point d’art. L’art est de la pensée au moyen d’images. […] L’image est quelque chose de beaucoup plus simple et clair que ce qu’elle explique. […] Ainsi, l’art est avant tout créateur de symbole »

 

Victor CHKLOVSKI, « l’Art comme procédé »

 

... Tout est question de perception...

[...]

Premier volet: "S'émerveiller de choses simples"

[...]


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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 16:56



OSE!!! 

 

 

 











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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 21:05

 

 

LACHE!!!


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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 15:48

DES SITUATIONS DE VALORISATION MOTIVANTES

 

Objectif :

 

« Former des individus capables en eux mêmes (EXISTER) et par eux mêmes (AGIR) de donner un sens à leur vie (CREER), des individus LIBRES. »

 

pédagogie WALDORF (Rudolf STEINER)

 

... Et pourquoi pas accueillir l’enfant dans un espace lui permettant de nourrir ses besoins archaïques de :

-         sécurité

-         d’identité

-         de réalisation

afin de le LIBERER de ses conflits (manques)

 

... Et pourquoi pas créer pour l’enfant des situations de valorisation motivantes (facteurs d’activation de sa faculté de CONSCIENCE) de telle sorte qu’il :

-         soit CONSCIENT de sa capacité à EXISTER en tant qu’ INDIVIDU (ETRE)

-         soit CONSCIENT de sa capacité à AGIR en tant que CITOYEN (FAIRE)

-         soit CONSCIENT de sa capacité à CREER en tant qu’ HOMME (REALISER)

 

Donc, EDUQUER l’enfant dans sa TOTALITE. Cette capacité d’être, d’action et de création sera le MOTEUR (MOTIVATION) pour donner du SENS et du LIEN.

 

... Par la conscience de son identité propre, il acquièrera la CONFIANCE nécessaire pour savoir ce qui est bon pour lui. Alors, il construira ses propres limites individuelles.

 

... Par la conscience de sa capacité d’action, il acquièrera la COMPASSION nécessaire pour établir des liens avec les autres. Alors, il construira ses propres limites citoyennes.

 

... Par la conscience de sa capacité créative, il acquiérera l’ EMERVEILLEMENT nécessaire pour se relier à la nature. Alors, il construira ses propres limites humaines.


Donc, dans ces situations là, il sera LIBRE dans le cadre des limites qu’il se sera construit dans le respect du lien qui existe avec :

-         lui-même... tant qu’il est AUTONOME

-         les autres... tant qu’il COOPERE

-         la nature... tant qu’il est RESPONSABLE

 

à suivre...

 

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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 19:39

UNE EDUCATION INNOVANTE

... Si l’on veut qu’un changement réel puisse modifier les relations profonde qu’entretient l’individu face à lui-même, aux autres et à la nature, il faudra bien qu’une MUTATION FAVORABLE vienne faire évoluer la situation de demain, en touchant notre rapport « aux adultes de demain », qui sera un facteur déterminant, car c’est par eux que passeront les conditionnements futurs des comportements humains et c’est à travers l’ ENFANT qu’il revient de chercher la MOTIVATION (ou l’ ENVIE) nécessaire pour redonner du SENS dans chaque acte et créer du LIEN.

 

            Dans cet optique, le premier des liens à tisser est alors celui entre l’enfant et l’adulte au travers d’une « EDUCATION INNOVANTE ». Au delà du contexte classique d’un mode de formation, d’instruction et d’une seule et unique manière de comprendre et d’appliquer ce qui a été enseigné, il s’agirait de sortir l’enfant du FORMALISME et de l’ AUTOMATISATION institués par un système qui alimente des habitudes dévorantes, pour lui offrir la possibilité de se révéler à lui-même, de retrouver cette « SENSATION DE LA VIE » (chère à Chlovsky), en la percevant toujours grâce à un regard neuf (dénué d’a- priori), mais qui le rendrait apte à se façonner sa propre réflexion intellectuelle, sa propre critique face au monde. D’un point de vue éducatif, la MUTATION consisterait à transformer les CONFLITS à la base de la compétition  limitante trop développée à l’école, en une CONSCIENCE à la base d’une valorisation motivante de l’enfant en tant qu’individu.

 

            Cette faculté de CONSCIENCE que tout être humain porte en lui, au sein même de sa biologie, ne demande qu’à s’exprimer. Mais dans la plupart des situations « formatées » du quotidien, son expression est en dormance (comme un gène inactivé !), au profit de conflits générés par des besoins non satisfaits issus de situations limitantes. Des « facteurs d’activation » (situations de valorisation motivantes) permettraient à cette faculté de s’exprimer à sa juste valeur. En effet, d’un point de vue psychosomatique, un être humain quel que soit son âge est un être de BESOINS et son épanouissement au sein de ce monde dépendra de la satisfaction de ses besoins. Toutes nos réactions face aux situations quotidiennes sont des réponse inconscientes à la satisfaction de nos besoins de base qui sont au nombre de 3 : SECURITE, IDENTITE et REALISATION. Quand un de ces besoins est insatisfait, l’individu l’exprime par une EMOTION qui va se transformer en CONFLIT s’inscrivant dans la biologie. Pour le cerveau, siège de la transformation, le temps n’existe pas et tout conflit sans solution s’inscrit comme une donnée permanente qui va conditionner ses comportements et engendrer un STRESS. Ce dernier, s’il demeure inconscient et non résolu poussera la personne à trouver des réactions de « substitutions » pour rester fidèle à son conflit. Car « Tout ce qui n’est pas exprimé reste imprimé » G. HAMER. Il est inconcevable d’espérer redonner du sens et créer du lien si l’individu n’est pas accompagné au mieux, de manière à répondre à ses besoins. Pourtant, dans notre société actuelle, la « fameuse » norme à suivre, les standards imposant la suprématie du cerveau gauche « performant » et intelligent nous immergent dans des SITUATIONS DE COMPETITION LIMITANTES de telles sortes que :

-         lorsque nous nous sentons MENACES ou EN DANGER, nous développons un sentiment d’ IMPUISSANCE et de DEVALORISATION associés à de la PEUR, refoulée et imprimée dans un endroit du cerveau capable d’amener en surface un désir de FUITE ou de DOMINATION conduisant le cerveau à fonctionner dans ce sens, engendrant soit des blocages, soit de la xénophobie, volonté de toute puissance, de pouvoir... autant de réactions de substitution, révélatrices d’un CONFLIT DE SECURITE non résolu.

-         lorsque nous nous sentons AGRESSES, nous développons un sentiment d’ INJUSTICE associés à de la COLERE, refoulée et imprimée dans un endroit du cerveau capable d’amener en surface un désir de LUTTE ou d’ AFFRONTEMENT conduisant le cerveau à fonctionner dans ce sens, engendrant des violences, guerres, destructions... autant de réactions de substitution, révélatrices d’un CONFLIT D’ IDENTITE non résolu.

-         lorsque nous nous sentons INDIFFERENTS, nous développons un sentiment de DOUTE associé à un REPLIS SUR SOI, refoulé et imprimé dans un endroit du cerveau capable d’amener en surface un désir de SACRIFICE ou de RENONCEMENT conduisant le cerveau à fonctionner dans ce sens, engendrant des somatisations, des maladies... autant de réactions de substitution, révélatrices d’un CONFLIT DE REALISATION non résolu.

 

A l’image de la société, le système éducatif alimente (malgré lui peut être) toutes ces situations de compétitions limitantes et stressantes, et dans ce sens ne répond pas aux véritables besoins de l’enfant de manière adaptée ne lui permettant pas de trouver du sens et du lien dans ses actes. Il ne peut s’élever que dans l’expression de CONFLITS dans ce système, cherchant les solutions ailleurs qu’en lui. Ainsi, une mutation éducative, si on la veut saine et solide doit impliquer une transformation des fondations même de l’école à savoir, offrir à l’enfant la capacité de répondre à des SITUATIONS DE VALORISATION MOTIVANTES NON STRESSANTES afin qu’il puisse s’élever dans l’expression de sa CONSCIENCE.

 

            D’un point de vue psychosomatique encore, créer des situations répondant de manière adaptée aux besoins de sécurité, identité et réalisations activeraient des SENTIMENTS associés à des EMOTIONS exprimées de manière adéquate dans un endroit du cerveau permettant de CONSCIENTISER l’émotion, engendrant ainsi une réponse (ou une réaction) capable de satisfaire le besoin clairement identifié. Et ce n’est que grâce à l’éveil de cette conscience vraie que chaque individu sera amené à VIVRE chaque situation LIBREMENT (en se libérant de ses besoins « nourris » et non pas réprimés), toujours dans le respect de lui-même, des autres et de la nature. Alors seulement, il sera prêt à créer des liens entre ces différents acteurs. Pour cela, l’enfant doit être intégré dans un CADRE dont il serait le centre (l’acteur), dont le but serait qu’il se construise ses propres LIMITES (non imposées) dans un souci de VALORISATION de son statut d’enfant mais surtout d’être humain ayant son rôle propre face au monde. Qu’il se retrouve dans des situations motivantes qui lui permettent d’éveiller sa conscience et qui lui rappellent que :

 

-         Chaque individu est riche de son UNICITE, qu’il possède en lui toutes les valeurs et toutes les potentialités dont il a besoin pour se construire, se sécuriser, se réaliser et donner le meilleur de lui-même. Que ces situations génèrent en lui le sentiment de CONFIANCE indispensable au changement.

-         Chaque individu à sa place propre au sein du collectif (groupe, clan, classe...) et que c’est en se reliant à l’autre qu’il pourra faire émerger de cette relation des actes constructeurs, sécurisants et créateurs, générateurs de grandes avancées collectives. Que ces situations génèrent en lui le sentiment de COMPASSION et de RECONNAISSANCE indispensables au changement.

-         Chaque individu peut voir dans la nature des merveilles qui, s’il y est sensible, lui permettront de se relier à l’ESSENTIEL, d’y puiser des moyens de satisfaire son identité, sa sécurité et sa réalisation en acquérant une perception nouvelle de la réalité qui l’entoure. Que ces situations génèrent en lui le sentiment de REENCHANTEMENT (CURIOSITE) indispensable au changement.

 

Si l’on souhaite vraiment prendre la direction du changement, c’est alors par une réhabilitation de la place du cerveau droit émotionnel de l’humain, trop longtemps délaissé, qu’il sera possible de transformer les émotions dominantes actuelles en émotions génératrices non plus de CONflits mais de CONscience, avec à la base, une innovation du système éducatif basé sur la transformation de situations de compétitions limitantes en situations de valorisations motivantes...

 

A suivre...

 

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 07:24

« Les enfants libres n’ont à se libérer de rien »

... De la liberté dans un certain cadre... apprendre à construire ses propres limites et leur donner les moyens (valeurs ontiques propres) en ayant conscience des limites imposées par : la nature, l’individu et le collectif...

CONSTAT : une perte de LIENS

« L’état du monde est à l’image de l’état intérieur des humains qui le peuplent »

... Autrement dit, un disfonctionnement de l’état intérieur de chaque individu est forcément relié au disfonctionnement du monde dans lequel ils vivent. Et à l’heure actuelle, nous vivons une CRISE DE SENS qui se manifeste à tous les niveaux (écologique, économique, politique, financier, social, culturel, créative !). Sans pouvoir en déterminer l’origine précise, on peut néanmoins constater qu’elle est alimentée par la NORME dans laquelle on se retrouve « enlisé » au quotidien, nous enfermant sans pour autant y avoir été contraint (nous sommes en démocratie !), dans un cadre institutionnalisé et figé (cadre éducatif, juridique, social...)... Cadre qui ne tient pas compte des différences individuelles de chacun, mais qui nous conduit insidieusement à participer collectivement à un système rassurant certes, à une pensée unique dictée par des lois qui imposent des valeurs « standards », « formelles »  et surtout « théoriques ». En quoi ce système peut-il être remis en question puisque toute société doit bien bâtir ses « fondations » sur des textes applicables à l’ensemble ? Eh bien on peut s’interroger sur le fait qu’à toutes les échelles de fonctionnement de la société (travail, loisirs, consommations, relations humaines...), il y a un décalage absolu entre les valeurs humaines nées des lumières sur lesquelles reposent les lois, et leur application collective dans nos sociétés actuelles. Et c’est de ce décalage qu’émerge cette standardisation dans laquelle chacun peine à se retrouver mais dans laquelle il se retrouve limité dans sa pensée individuelle. Et c’est ce même cadre qui étouffe nos libertés ou qui conduit à des dérives si, envers et contre tous, l’individu qui se rebelle contre le système est amené a se retrouver dans des situations où il n’est plus responsable de ses actes. Alors sans aller jusque là, il est devenu beaucoup plus facile chez les individus d’une société d’adopter un comportement collectif qui, faute de nous engager à la réflexion, à l’introspection et à la responsabilisation, nous pousse dans le moule, par des actes automatisés, sans conscience et coupés des liens qui doivent être tissés en tant qu’êtres humains avec la planète, avec les autres et avec nous-même. Noyé dans le collectif, chaque individu s’est perdu et avec lui a perdu l’essentiel : le SENS qu’il doit trouver dans chaque chose, dans chaque acte, sans lequel il ne peut espérer devenir LIBRE.

            Ainsi, pour retrouver le sens perdu, indispensable pour la survie et l’évolution de notre espèce, il paraît fondamental de SUSCITER L’ENVIE (sinon LE BESOIN) de changer notre RELATION avec nous-même, avec l’autre et avec la nature dont nous dépendons, afin de révéler enfin toutes les potentialités que l’espèce humaine possède, bien au delà des qualités reconnues par la « fameuse norme » imposée, qui nous fait répondre face à une situation, comme les moutons d’un troupeau (chercher la solution à l’extérieur de nous, en nous en remettant à ce qui est le plus rassurant : la masse qui nous entoure, le groupe, le clan, la classe, la famille...). Cela passe d’abord par la mise en exergue des potentialités profondes propres à chacun (que l’individu ait l’envie de se chercher), au service des LIENS qu’il entretient avec lui-même (qu’il se trouve), avec les autres (les liens tissés avec les autres doivent remplacer le collectif) et avec son environnement...

à suivre...

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