pages-creatives
Pour ceux qui sentent en eux un besoin réel d'évoluer, cette motivation passe forcément par la création... l'acte créateur qui consiste à faire émerger du sens et à intégrer le
merveilleux en toutes choses, nous sommes faits pour ça!
"Ingénieure de haut niveau, installée depuis une bonne dizaine d'années au Canada, célibataire, Audrey (Marina Hands) rentre chez ses parents, à Arcachon. Enceinte depuis peu, déboussolée par la nouvelle, elle vient, consciemment ou non, se confronter à son histoire familiale. Plus précisément, c'est à un curieux mal qu'elle va avoir affaire, un mal qui ronge le lien maternel depuis que sa grand-mère, Louise, a disparu un beau matin, laissant à leur père la garde de ses deux enfants. Martine, la mère d'Audrey (interprétée ici par Catherine Deneuve), a bien élevé sa fille elle, mais sans jamais pouvoir réellement lui témoigner son affection. Quant à Audrey, cette histoire lui avait plutôt enlevé l'envie d'enfanter à son tour. La voici donc forcée de se poser la question.
Mères et filles pourrait n'être qu'un film de famille de plus dans la cartographie du cinéma français qui n'en manque pas. Le point de départ de l'enquête d'Audrey fait même un peu peur, tant il ressemble à un truc de scénario usé jusqu'à la corde : alors qu'elle décide de s'installer dans la maison de son grand-père, à l'abandon depuis la mort de celui-ci, elle trouve, derrière un meuble, un vieux livre de recettes ayant appartenu à Louise, qui lui servait aussi de journal intime. Dans ces pages où elle se jette aussitôt, la jeune femme découvre une personnalité riche, complexe, tendre, mélancolique. Assignée contre son gré à résidence, forcée par son mari de tenir son rôle de jolie poupée bien habillée dans sa jolie maison, Louise a vu se briser, avant de disparaître, chacun des rêves d'émancipation qu'elle a pu formuler pour elle-même.
Parfum suranné
A l'abstraite figure de mère indigne à laquelle sa propre mère, Martine, l'a toujours réduite, se substitue d'un coup pour Audrey un individu à part entière, en proie à une grande souffrance, une sorte d'héroïne féministe avant la lettre. Obsédée par cette aïeule biffée de la mémoire familiale, Audrey veut à tout prix réhabiliter sa mémoire. Elle se lance alors dans une sorte d'enquête destinée à combler les lacunes de son journal et à éclaircir le mystère qu'il recèle : alors que l'on comprend que la misère existentielle de Louise n'avait d'égal que son amour pour ses enfants, pourquoi n'est-elle jamais revenue les chercher ?
La première bonne idée de ce film extrêmement écrit tient à la manière dont la réalisatrice, Julie Lopes-Curval (auteur du remarqué Bord de mer, caméra d'or à Cannes en 2002), casse le naturalisme de son récit en introduisant une série de flash-back imaginaires, les moments de la vie de Louise tels que se les représente Audrey... Sous les traits de Marie-Josée Croze, Louise surgit à diverses reprises dans le même espace que sa petite-fille, dans ses habits des années 1950, puis dans des scènes d'époque reconstituées dont le charmant parfum suranné prend progressivement une odeur de soufre.
La seconde bonne idée est simplement son sujet. Car derrière cette histoire de lignée, c'est l'évolution de la condition des femmes au XXe siècle qui se déploie, et la manière dont la violence subie s'est transmise de génération en génération. De ce point de vue, et même s'il peut sembler trop scénarisé, le dénouement invraisemblable n'est pas absurde. Et la manière dont la réalisatrice chemine pour y parvenir, soutenue par trois formidables actrices, est particulièrement émouvante et juste."
Le Monde
"Mères et Filles"
Film français de Julie Lopez-Curval avec Catherine Deneuve, marina Hands et marie Josée Croze (1 h 45)
"Ecoute, sinon ta langue te rendra sourd..."
Gérard ATHIAS
La synchronicité est évidente entre l’état actuel de la Terre et celle de notre santé qui se dégrade de plus en plus. On ne peut plus l’ignorer et c’est en prenant conscience que « la santé de l’Homme est le reflet de la santé de la Terre », comme le disait Héraclite, que les acteurs de la société, que nous sommes tous, adopterons une perception innovante des systèmes de la santé, laissant émerger à la place qu’elle mérite, une médecine plus globale, capable d’ouvrir ses champs d’investigation à une vue d’ensemble de toutes ses interdépendances, résonances et interactions avec l’environnement. Une médecine qui, non satisfaite de réduire l’homme à une somme d’organes dont il faut soigner UN symptôme isolé, s’intéresserait au TOUT qu’il représente en communication permanente avec ce qui l’entoure, animaux, végétaux, terre, cosmos, énergies, vibrations, ondes, puisqu’il est l’univers aussi. C’est par cette pensée encore par trop visionnaire que l’homme comprendrait que si la médecine allopathique doit être réservée à une utilisation curative (qui a bien évidemment sa place aussi à respecter) lorsque la maladie est déjà développée, il est surtout possible d’agir en amont, de manière préventive, en traitant les causes non fragmentées (à la différence du symptôme) d’un corps en déséquilibre avec son environnement. Mais pour cela, il faut accepter que tout entre constamment en résonance : Les pensées destructrices des hommes (haine, racisme, guerre, pouvoir...) rejaillissent sur la terre qui reçoit alors inondations, cataclysmes, ouragans, pollutions... qui eux mêmes nous renvoient sur nous mêmes, nos propres peurs, notre victimisation, nos stress, nos doutes, nos colères, nos angoisses, nos maladies...
Ainsi, si l’on compare les maux de terre avec ceux des hommes, on peut être frappé par les similitudes : les pollutions des eaux (rivières, mers...) résonnent avec le sang contaminé, les leucémies, les problèmes lymphatiques. La baisse de la résistance aux prédateurs, la disparition de l’humus résonnent avec les troubles de l’immunité (allergie, sida, maladies auto-immunes). Les carences de la terre en nutriments, baisse de vitamines, minéraux, oligo éléments des sols résonnent avec la malnutrition, l’ostéoporose, la destruction de la flore intestinale. La surcharge de la Terre en aluminium, plomb... résonne avec les intoxications, l’obésité, le diabète. La stérilité croissante des sols, la déforestation... résonnent avec les baisses de l’immunité... Une médecine qui tient compte de ce constat d’interdépendance de l’homme avec l’univers est l’avenir vers lequel les systèmes de santé doivent tendre pour permettre à l’homme d’être acteur de son véritable potentiel d’évolution. D’après le docteur Deepak Chopra « pour apprendre à activer le processus de guérison, on doit dépasser les niveaux les plus élémentaires de l’organisme (cellules, tissus, organes et systèmes) et arriver au point de jonction de l’esprit et de la matière, le point où la conscience commence réellement à produire un effet ». Les outils utilisés par les médecines qualifiées aujourd’hui d’alternatives (car non dominantes) reposent sur ce raisonnement. Elles permettent le recentrage sur soi, le recul, l’ouverture d’un nouveau champs de conscience afin de permettre la transformation de l’esprit capable de pénétrer à l’intérieur de chacune de nos cellules, pour en optimiser le fonctionnement.
C’est une vibration qui relie l’esprit et la matière, la vraie vibration qui maintient l’équilibre et la bonne santé...
... de génération en génération
"Et si Lamarck (transmissions des caractères acquis) et Darwin (sélection naturelle) avaient tous les 2 plus ou moins raison ? C'est une évidence dans le cas de la transmission et la sélection culturelle (qui ne sont en aucune manière une spécifité humaine), mais cela va bien plus loin.
En plus de leur patrimoine génétique, les êtres vivants transmettent à leurs descendants des "caractères acquis" sous l’influence de l’environnement (plus exactement des modifications de l'expression des gènes). Cette transmission non génétique est appelée épigénétique. C'est un domaine de recherche récent de la biologie actuelle (même si les prémisses datent de 1940), où une nouvelle vision du fonctionnement du vivant se construit. Une nouvelle vision de la maladie également.
L'environnement dans lequel nous vivons actuellement, la pollution, notre alimentation... conditionnent en partie les pathologies (et les résistances) futures de nos enfants et petit-enfants ! Passionnant non ?
Enjoy !
http://www.dailymotion.com/video/x1l0nt_epigenetisme-part-1_events
http://www.dailymotion.com/video/x1kzs8_epigenetisme-part-2_events
http://www.dailymotion.com/video/x1kziw_epigenetisme-part-3_events
On s'aperçoit encore et toujours que la science est mouvante, que les meilleures explications d'aujourd'hui ne sont pas celles d'hier, ni de demain. Qu'on omet toujours de nous enseigner les théories scientifiques qui n'ont pas (encore) percées, hélas. Qu'un scientifique se doit de toujours remettre en question ce qu'on lui a appris.
Tous mes cours universitaires étaient baignés de néodarwinisme avec un tout chouïa d'équilibre ponctué, seul un cours à option, en dernière année m'a fait comprendre que tout ce que j'avais appris n'était valable qu'au sein du paradigme dominant, et qu'un paradigme scientifique évolue... J'ai découvert le terme épigénétique en 2006 seulement. Ce fut encore l'une de ces découvertes qui m'exaltent et font fumer mon cerveau pendant des semaines... Oui je sais c'est bizarre une biologiste. Si vous saviez... Comment donc peut-on s'intéresser à autre chose qu'à la biologie ?
MISE EN GARDE : devant les multiples découvertes scientifiques liées de près ou de loin à l'évolution, il est évident que les théories en vigueur s'adaptent, se transforment, changent... Mais EN AUCUNE MANIÈRE l'évolution, la spéciation, est remise en cause. La spéciation n'est pas une théorie mais un fait. C'est l'explication de l'évolution et les mécanismes mis en œuvre qui sont théorisés et qui se précisent. Si je fais cette mise en garde c'est que le dessein intelligent est en train de prendre une ampleur extrêmement inquiétante dans le monde. J'aurais l'occasion d'y revenir.
Le 22 juillet 1977, Satprem fonde avec quelques amis l'Institut de Recherches Évolutives à Lion sur mer
http://www.ire-miraditi.org/index.html