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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 07:24

« Les enfants libres n’ont à se libérer de rien »

... De la liberté dans un certain cadre... apprendre à construire ses propres limites et leur donner les moyens (valeurs ontiques propres) en ayant conscience des limites imposées par : la nature, l’individu et le collectif...

CONSTAT : une perte de LIENS

« L’état du monde est à l’image de l’état intérieur des humains qui le peuplent »

... Autrement dit, un disfonctionnement de l’état intérieur de chaque individu est forcément relié au disfonctionnement du monde dans lequel ils vivent. Et à l’heure actuelle, nous vivons une CRISE DE SENS qui se manifeste à tous les niveaux (écologique, économique, politique, financier, social, culturel, créative !). Sans pouvoir en déterminer l’origine précise, on peut néanmoins constater qu’elle est alimentée par la NORME dans laquelle on se retrouve « enlisé » au quotidien, nous enfermant sans pour autant y avoir été contraint (nous sommes en démocratie !), dans un cadre institutionnalisé et figé (cadre éducatif, juridique, social...)... Cadre qui ne tient pas compte des différences individuelles de chacun, mais qui nous conduit insidieusement à participer collectivement à un système rassurant certes, à une pensée unique dictée par des lois qui imposent des valeurs « standards », « formelles »  et surtout « théoriques ». En quoi ce système peut-il être remis en question puisque toute société doit bien bâtir ses « fondations » sur des textes applicables à l’ensemble ? Eh bien on peut s’interroger sur le fait qu’à toutes les échelles de fonctionnement de la société (travail, loisirs, consommations, relations humaines...), il y a un décalage absolu entre les valeurs humaines nées des lumières sur lesquelles reposent les lois, et leur application collective dans nos sociétés actuelles. Et c’est de ce décalage qu’émerge cette standardisation dans laquelle chacun peine à se retrouver mais dans laquelle il se retrouve limité dans sa pensée individuelle. Et c’est ce même cadre qui étouffe nos libertés ou qui conduit à des dérives si, envers et contre tous, l’individu qui se rebelle contre le système est amené a se retrouver dans des situations où il n’est plus responsable de ses actes. Alors sans aller jusque là, il est devenu beaucoup plus facile chez les individus d’une société d’adopter un comportement collectif qui, faute de nous engager à la réflexion, à l’introspection et à la responsabilisation, nous pousse dans le moule, par des actes automatisés, sans conscience et coupés des liens qui doivent être tissés en tant qu’êtres humains avec la planète, avec les autres et avec nous-même. Noyé dans le collectif, chaque individu s’est perdu et avec lui a perdu l’essentiel : le SENS qu’il doit trouver dans chaque chose, dans chaque acte, sans lequel il ne peut espérer devenir LIBRE.

            Ainsi, pour retrouver le sens perdu, indispensable pour la survie et l’évolution de notre espèce, il paraît fondamental de SUSCITER L’ENVIE (sinon LE BESOIN) de changer notre RELATION avec nous-même, avec l’autre et avec la nature dont nous dépendons, afin de révéler enfin toutes les potentialités que l’espèce humaine possède, bien au delà des qualités reconnues par la « fameuse norme » imposée, qui nous fait répondre face à une situation, comme les moutons d’un troupeau (chercher la solution à l’extérieur de nous, en nous en remettant à ce qui est le plus rassurant : la masse qui nous entoure, le groupe, le clan, la classe, la famille...). Cela passe d’abord par la mise en exergue des potentialités profondes propres à chacun (que l’individu ait l’envie de se chercher), au service des LIENS qu’il entretient avec lui-même (qu’il se trouve), avec les autres (les liens tissés avec les autres doivent remplacer le collectif) et avec son environnement...

à suivre...

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