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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 17:36

 

... Dotée d’un cerveau complexe d’une masse d’environ 1450 cm3, individuellement et collectivement, à l’heure actuelle, l’espèce humaine s’est « branchée » sur l’utilisation et la maîtrise de seulement 10 % de ses capacités, en activant son mode de fonctionnement principalement sur la partie rationnelle localisée dans l’hémisphère gauche de son cortex. Exemple parlant : au sein de l’humanité, nous sommes une majorité de droitiers dont il est prouvé qu’elle fonctionne en priorité en activant son cerveau gauche. Ainsi, l’homme vit confortablement en s’étant façonné un schéma de perception axé sur la logique, l’intellect, le rationnel, l’excellence, la toute puissance scientifique, sur lequel il est relié de manière vibratoire à SON environnement, SON monde, SON univers et SON cosmos. Puisque la relation à la nature est effective mais dans une dynamique de domination, l’énergie universelle (tellurique et cosmique) lui envoie en retour, les signes des limites auxquelles l’être humain s’est confronté aujourd’hui, et les manifeste notamment par divers bouleversements climatiques pour rétablir l’équilibre dans la relation. Le dernier exemple le plus parlant est celui de l’éruption volcanique d’Islande, qui symbolise le besoin de la Terre de faire sortir de son « ventre » toute l’énergie qu’elle a retenu longtemps en son cœur, et la violence de l’éruption donne des indices sur l’aspect colérique de l’énergie. Une manifestation dont la conséquence « mondiale » doit nous amener à réfléchir sur le sens qu’on doit lui donner : La Terre a craché son venim, s’est rebellée, paralysant ainsi la totalité du ciel colonisé par l’homme au moyen du trafic aérien, l’homme aérien aujourd’hui symbolisant l’homme actif, l’homme moderne, l’homo oeconomicus dans toute sa splendeur. C’est un rappel à l’ordre qu’elle nous a ainsi exprimée la Terre. A mettre en résonance avec l’éruption volcanique gigantesque de l’ère secondaire (il y a – 65 Ma), une des origines de la crise Crétacé/ Tertiaire à l’origine de la disparition des dinosaures, les reptiles étant la famille vivante dominant toutes les niches écologiques de l’époque, comme l’homme aujourd’hui, qui grâce aux nouvelles technologies scientifiques, fruit du fonctionnement génial de la partie rationnelle du cerveau gauche, à réussi à coloniser même le ciel. De même au niveau subtil et énergétique, chaque « catastrophe naturelle », toujours un peu plus violente est à mettre en lien avec autant de réactions de la nature à se rebeller quant à notre façon moderne d’aborder l’existence, basée sur un instinct de domination qui nous conduit à vouloir prendre le pouvoir sur tout ce qui nous entoure sans se préoccuper des deséquilibres irrémédiables provoqués sur la nature par nos abus, comme le réchauffement climatique accéléré par l’homme.  La nature nous pose en face de nos responsabilités et met ainsi à notre disposition plusieurs choix :

 

soit continuer sur ce même mode de fonctionnement et coûte que coûte forcer le passage vers le progrès en le maintenant comme valeur maîtresse de l’humanité, en faisant fi des limites que ça confère à la planète et accentuant toujours plus les deséquilibres. Mais là, attention au retour de bâton de « mère nature » qui nous réservera le même sort qu’aux dinosaures à l’époque. Il ne nous restera qu’à disparaître pour laisser place à d’autres espèces plus adaptées. Ce fléau colossal qu’est le cancer est un exemple qui tend à montrer les limites de notre fonctionnement actuel. La médecine allopathique ne parvient pas à l’éradiquer même si elle progresse. Ne faut-il pas regarder cette maladie autrement et faire une analogie avec la situation de désequilibre planétaire dans laquelle nous nous sommes plongés ? En tous cas, d’un point de vue biologique, toujours au niveau subtil et énergétique, le malaise de la planète se traduit par un disfonctionnement du cœur de nos cellules qui active le processus symptomatique, qui se répand de plus en plus.

 

soit nous adapter aux nouvelles exigences de la Terre en acceptant de rétablir l’équilibre dans la relation en s’imposant comme nouvelle valeur motrice d’un autre monde, le respect. Cela ne pourra pas se faire sans un changement de notre schéma de fonctionnement, basé sur la prise de conscience d’une résonance évidente entre ce qui est en haut (dans le cosmos, aux échelles les plus immenses) et ce qui est en bas (au plus profond de notre être individuel, aux échelles les plus petites, de la cellule à l’atome). C’est le seul moyen qui nous est permis d’envisager cela comme facteur de guérison au symptôme.

 

C’est cette seconde voie qui m’intéresse, car elle met en exergue l’idée que nous n’avons pas d’autres choix pour survivre que celui d’évoluer et que biologiquement, nous sommes dotés du moyen approprié pour y parvenir : ce cerveau complexe, qui est à la base de notre unicité au sein du vivant et dont il nous reste tellement à découvrir. Notre pouvoir réside dans les capacités inexplorées de ce cerveau « inconnu », celui qui recèle toutes les potentialités non encore exploitées par notre conscience et qui doit nous amener à utiliser d’autres connexions synaptiques afin de nous brancher sur de nouveaux niveaux vibratoires et donc d’aborder notre existence avec un mode de fonctionnement innovant et une autre valeur maîtresse, pour rétablir l’équilibre. C’est le cerveau intuitif localisé dans l’hémisphère droit qui doit être exercé. C’est celui que les bouddhas activent (à notre différence) lors de leurs méditations, ou les clairvoyants quand ils ont des « flash ». Dans chacun de ces cas, l’essence du changement réside dans une perception innovante des événements de notre environnement par nos sens. C’est à ce niveau qu’il faut travailler et nous en avons tous les possibilités.

 

Je reste convaincue que c’est vers cette voie que nous devons aller et que cette perception nouvelle peut prendre sa source dans une conception différente du quotidien, qui inclurait comme évidente la dimension symbolique inhérente à toute chose. Si nous nous branchons sur les signes et les symboles dont relève chaque événement de notre quotidien, pourquoi pas espérer activer une sensibilité nouvelle de chacun de nos sens (qui nous amène à nous attacher à la beauté et le côté merveilleux de toute chose), qui pourrait transmettre à notre cerveau de nouvelles informations, passant par de nouveaux chemins neuronaux, et activant de nouvelles zones corticales, du cerveau droit, alimentant notre intuition. Par de nouvelles réponses biologiques et de nouvelles synapses activées, nous nous autoriserions à engendrer de nouvelles réactions et une nouvelle relation à notre environnement. Ainsi, nous nous brancherions à lui au travers d’autres vibrations et pourrions espérer rétablir l’équilibre. A l’échelle de la cellule, les nouveaux chemins synaptiques pourraient activer de nouveaux neurotransmetteurs qui enverraient de nouveaux messages aux cellules, rétablissant énergétiquement l’équilibre au sein de la molécule d’ADN, ce qui pourrait ainsi engendrer des mutations favorables  (type résistance à certaines maladies) pour nous amener à nous adapter en adéquation avec notre environnement. Nous permettrions alors au plus profond de notre organisme de faire basculer notre champ actuel de fonctionnement dans un niveau vibratoire différent et par là même de nous brancher à un nouveau niveau de conscience. La clé de l’évolution pourrait-elle se trouver là ? A se brancher sur un nouveau langage, non plus le langage verbal (aire de Broca du cerveau gauche) qui organise notre pensée, la classe mais la segmente aussi  et peut s’il est mal utilisé se manifester au sein de nos cellules par un disfonctionnement du message inscrit dans notre ADN (mutations défavorables), mais le langage symbolique (aire intuitive du cerveau droit) qui globalise et redonne du sens jusqu’à résonner sur un nouveau langage vibratoire dans l’ADN, porteur de mutations favorables…. Et conscientiser le fait que du plus grand jusqu’au plus petit, c’est l’énergie qui organise et lie le tout, la clé se trouvant alors dans son intégration consciente...


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