pages-creatives
Pour ceux qui sentent en eux un besoin réel d'évoluer, cette motivation passe forcément par la création... l'acte créateur qui consiste à faire émerger du sens et à intégrer le
merveilleux en toutes choses, nous sommes faits pour ça!
Comme disait Satprem: "6 milliards d'Homo sapiens sont en train d'apprendre la nullité de leurs moyens d'existence, comme un jour certains poissons ont appris la nullité de leurs branchies sur une terre déssechée. Si ces poissons améliorent leur science aquatique, inventent de nouvelles nageoires et de nouvelles philosophies, ils se trompent. Il s'agit de savoir si nous allons trouver le MOYEN, non pas d'améliorer l'asphyxie humaine mais de vivre autrement sur la Terre. Existe-t-il, dans ce corps humain, un ressort, un levier, qui permettra de changer nos conditions terrestres, comme il y a 3 milliards d'années une première vibration de pensée a préparé Einstein et le Boeing 747?"
A l'heure où le cancer devient fléau n°1 à combattre dans notre société, ne serait-il pas le moment de nous ouvrir à une conscience nouvelle, qui nous permettrait d'affronter le défi d'une éspèce en voie d'autodestruction puisque la société elle-même se cancérise au sein d'une Terre malade. Tout comme les poissons de Satprem qui commettent une erreur en s'inventant de nouvelles nageoires, l'homme se trompe en se fabriquant un nouvel organe qu'il n'arrive pas à maîtriser (cancer). En effet, ces nageoires "hyper-performantes" ne servent en rien à alimenter le processus d'évolution si le poisson ne tient pas compte de l'évolution de son milieu (nageoires inutiles sur une terre desséchée!!). Le poisson s'entête à prendre le chemin d'une évolution qui ne conduira qu'à sa perte, car il ne respecte pas le milieu dans lequel il se trouve, et privilégie son confort dans un environnement déjà concquis plutôt que de s'ouvrir à un nouveau monde, point de départ d'une nouvelle direction pour l'éspèce.
Dans une société qui récompense la performance en vue de nous apporter toujours plus, peut être que le cancer est une tentative vaine de l'homme de se créer un nouvel organe pour devenir "super-performant" dans une nature qu'il veut (croit) maitriser, connaître et dominer, comme le poisson. Sauf que, comme le poisson, l'homme est figé dans l'illusion, car si l'on peut considérer la maladie comme une innovation évolutive au niveau biologique, elle ne permet pas à l'homme de s'adapter, mais prend plutôt la tournure d'une sélection négative, conduisant à sa perte. Le sens que prend cette maladie au sein de l'éspèce humaine et la gravité de sa finalité actuelle doit nous amener à réfléchir sur notre "incapacité d'adaptation biologique" à la nature telle qu'on la considère à l'heure actuelle: nous sommes encore une fois dans l'illusion totale d'un modèle sociétal qui va jusqu'à "s'engrammer" au plus profond de nos cellules jusqu'à en modifier le programme et "performer" son fonctionnement. Ainsi, peut être que le cancer n'est que le résultat d'une adaptation cellulaire et organique au mode de pensée dominante aujourd'hui (de la réflexion, de l'analyse, du mental, du conformisme...) et que les mémoires de cette pensée unique (la seule confortable) qui tend à standardiser l'humain, deviendraient cellulaires. Pourtant, vu les ravages de la maladie, l'homme est forcé tôt ou tard de constater qu'il se trompe (comme le malade qui doit prendre conscience qu'il s'est "trompé de vie" et du coup doit retrouver son âme).
La VRAIE évolution est sur un autre chemin et la nature profonde de l'homme ne parvient pas à s'adapter à ce "formatage mental" et son être biologique se révolte: son corps crie "mieux vaut disparaître que de se tromper d'évolution". Il n'est pas fait pour rentrer dans le moule et perdre son âme. S'il lui reste une forte part d'instinct grégaire de son corps animal, tel le mouton d'un troupeau qui s'oublie corps et âme au profit du groupe, à la différence de l'animal, il a cette capacité merveilleuse de sortir du collectif pour construire sa propre pensée. Pour cela, encore faut-il ne pas être englouti dans la masse jusqu'à en perdre sa conscience individuelle, noyée dans les intérêts du groupe et surtout de son leader: DOMINER, prendre le pouvoir sur tous et sur tout... même la nature. Pourtant oui, l'homme par nature a cette aspiration spontanée à évoluer mais le cancer est un signal d'alarme! Alors, biensûr que l'évolution de l'éspèce humaine naîtra le jour où le coeur de la matière biologique, la cellule modifiera son programme en adéquation avec son milieu, sans désir de domination nourrit par les intérêts d'une société avide de pouvoir. Mais cette entrée au coeur de la cellule nécessitera en amont des "facteurs" de modification du fonctionnement cellulaire, facteurs provenant de l'environnement (l'impact de l'environnement sur le cellulaire n'est plus à démontrer!), de notre vision globale de la vie... une conscience nouvelle.
En tant qu'être humain, nous possédons, en plus de l'animal ce petit "maître intérieur" qui surplombe en permanence tous nos actes. Servons nous en et mettons le au service de la véritable évolution et alors seulement pourrons nous envisager de venir à bout des conséquences dramatiques du cancer. Et le cancer accompagnera l'humanité dans sa marche vers le futur...